Lumière
L’iris de l’œil s’ouvre en grand. L’iris du cœur et l’iris de l’âme. Du plus profond de l’espace au-delà Jaillit la brume blonde, La nuage soleil Tout autour de l’absence de prison. L’infinitude silencieuse Et sans mot. Comme l’océan des sourires d’anges, Gouttes de béatitudes, Larmes de paix immaculée. Loin des questions et des réponses. Si loin de la fureur des mondes, en bas. Flotte hors du temps, Hors de moi, Flotte la profondeur du bonheur Libérée de sa gangue de pierre, D’os, de sang, de maladies, de désirs. L’esprit colombe est là, Sans rien d’autre. L’Amour enlève son masque, Il a tous les visages.
Fracture
Je suis tombé, par terre, le visage dans la boue. Mes jambes ont cédé sous le fardeau, Elles sont mortes. Un pan de granit s’est effondré Dans l’abîme. Au ralenti et sans bruit. Etouffé par un nuage de poussière. Aveugle. Toutes les horloges s’arrêtent, L’espace se fige Derrière les barreaux de mon corps. Le masque de l’enfance Se fendille, rictus de la souffrance. Solitude au fond de la nuit. Silence sous la pluie, Ininterrompue. Larmes de sang sur les pavés luisants. Interminable marche, infirme. Et puis, tout au fond de mon cœur, Les étoiles transpercent La brume opaque. Les yeux se tournent vers le ciel Toujours là. La lumière descend par vagues. Au-delà de la fracture S’ouvre le Nouveau Monde. Espoir…
Date de création : 19/07/2006 @ 03:55
Dernière modification : 19/07/2006 @ 03:57
Catégorie : 2. Offrandes
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